lundi 30 mai 2011

Massage

Si le toucher entre les êtres humains se pratiquaient plus souvent, la société serait-elle meilleure?

Tout au long de son développement, votre enfant a besoin d’un entourage aimant afin de devenir un être sain. Le toucher constitu une des formes d’apprentissages privilégiées de l’enfant. Comme pour le bébé qui met tout ce qu’il peut dans sa bouche, le toucher permet aux enfants d’apprendre et de découvrir leur univers.
L’utilisation du toucher et du mouvement permet l’acquisition de compétences transversales et comble plusieurs besoin fondamentaux au niveau social et affectif.

Pourquoi le massage?
-Être touché est une excellente façon d’être reconnu. Le toucher aide à favoriser le développement du lien d’attachement. Le toucher, c’est le premier sens à se développer et le dernier que nous perdons.
-Le toucher est un besoin élémentaire. Des expériences ont montré que les humains peuvent même aller jusqu’à mourir si le toucher est absent de leur vie.
-Le toucher est un facteur extrêmement important dans le développement du système nerveux.

Les bienfaits du massage :
-Les enfants sont plus calmes.
-Améliorent la concentration.
-Meilleure estime de soi.
-Diminution de la brutalité.
-Aide l’enfant à reconnaitre le bon du mauvais toucher.
-Favorise de meilleurs contactes sociaux.
-Enseigne le respect.

D’après des études comparatives, le cerveau d’un enfant qui a reçu des massages ou qui a été toucher souvent est de 20%-30% plus stimulé.
Source : Centre de Naturothérapie, Granby

jeudi 26 mai 2011

Apprendre à votre enfant à jouer seul.

 Votre enfant s’amuse difficilement sans vous? Lorsque vous quittez la pièce, il vous cherche des yeux et vient vous rejoindre aussitôt, puis demande votre attention. Vous aimeriez développer ses capacités afin qu’il puisse jouer seul sans votre présence continue.

Au début, il faudra être réaliste, avoir de petites attentes. Plus il y a de jouets dans la pièce, plus le défi est grand car il y a trop de choix. Je vous conseille donc de cacher la majorité de ses jouets. Laissez à sa disposition que deux bacs de jeux. Votre enfant va moins s'éparpiller et va être plus apte à se concentrer. Changez les jouets quand vous voyez que l’intérêt de votre enfant diminue. Montrez- lui comment jouer, on prend pour acquis que les enfants savent d’instinct qu’une auto roule par terre en fessant vrommm. C’est faux, ils apprennent par imitation, c’est parce que papa ou maman s’est assis avec lui et lui a montré que l’enfant reproduit le geste.

La demande est trop grande pour votre enfant si vous lui dite simplement d’aller jouer. C’est comme si vous lui demandiez d’aller faire un gâteau au chocolat. Pour lui, c’est le néant, il n’agit pas puisque votre requête est incompréhensible à ses yeux.

Voici quelques trucs :

-          Cacher ses jouets(ou il n’a pas accès)
-          Offrir deux choix (auto ou casse-tête)
-          Débuter le jeu avec lui (prenez plaisir à jouer)
-          Retirez-vous peu à peu (Ex.je vais me moucher, je reviens tout de suite.)
-          observez


Évidemment au début de la transition, vous aurez à peine quelques secondes pour vous moucher. Votre enfant viendra vous rejoindre rapidement. Revenez-vous assoir et continuez de jouer. Après 10 minutes, inventez-vous un autre prétexte, partez et observez. Il n’existe pas d’intervention miracle, c’est à petite dose que votre enfant s’organisera sans vous. Mais si vous maintenez une constance, ça viendra tout seul.

Plus votre démarche avancera, moins de temps vous passerez à jouer avec lui et il finira par faire des choix et s’organiser seul. Ne soyez pas surprise, si au début vous devrez jouer une demi-heure avec lui avant de pouvoir quitter la pièce.

 N’oubliez surtout pas de renforcir le comportement que vous désirez. Soit jouer seul. Il aura envie de se faire féliciter de nouveau. Il reproduira donc ce comportement pour vous faire plaisir et par la suite, il y trouvera un certain plaisir personnel. Le mot de la fin, soyez patiente et maintenez une constance.

lundi 23 mai 2011

L'indice D'APGAR

Le score Apgar consiste en une note globale attribuée à un nouveau-né suite à l’évaluation de cinq éléments spécifiques qui sont le rythme cardiaque, la respiration, le tonus, la couleur de la peau et la réactivité. Chacun des éléments est noté à 0, 1 ou 2 points, selon les conditions observées. Le résultat total permet l’appréciation globale de l’état de santé du nouveau-né. Le résultat maximal est de 10, suggérant la meilleure condition de santé possible, alors qu’un score en-dessous de 7 réfère à une détresse. Le tableau suivant démontre le nombre de points alloués pour chacun des éléments observés :
   

L'indice d'Apgar est la somme de l’ensemble des cinq notes calculées. La majorité des nouveau-nés obtiennent un score entre sept et dix, ce qui est tout à fait normal. Cependant, plusieurs facteurs peuvent aussi influencer l'APGAR de votre bébé. Par exemple la présence de méconium (première selle) dans le liquide amniotique, épidurale, etc... Un résultat inférieur à 7 points permettra à l’équipe médicale de déterminer rapidement le genre de soins ou d’observations dont votre bébé a besoin.

mercredi 18 mai 2011

Terrible 2

À cet âge, les enfants ne peuvent pas vulgariser leurs émotions. Alors viennent les cris, les pleurs et les crises. C’est à nous les parents de leur apprendre à consolider leurs sentiments. De là, l’importance des interventions que vous choisirez.

Contrairement à ce que l'on croit, il ne s'agit pas de caprices ni de savoir qui commande...
L'enfant grandit énormément durant cette phase (de 18 mois a 36 mois), souvent le plus visible à 2 ans et demi.  L’enfant est constamment prit entre pleins d’envies contradictoires et se débat pour essayer de les gérer. Il veut être grand et faire ses choses tout seul, mais il veut aussi rester petit pour être protégé.

Ce qu’il faut savoir est que l’agressivité chez l’enfant est normale. Environ 70% des enfants ont des comportements agressifs tel que mordre, frapper, lancer les jouets, etc.
Il faut simplement ne pas se décourager et être constant dans notre approche.

L’enfant entre 18-36 mois, canalise environ 80% de son agressivité à vie. Ce qui renforce encore plus votre présence pour lui apprendre à bien gérer les comportements qui sont non-acceptables.

Pensez à toutes les nouvelles choses qu’il a envie d’explorer, de découvrir, d’observer. À chaque fois, il se fait dire non. Il a envie de se sentir grand mais ce sentiment est  brimé. Cet autonomie qu’il cherche à développer est sans cesse freiné pas un NON.

Voici quelques trucs :

  • Soyez fermes sur les choses que vous calculer importantes pour son éducation et soyez très patients pour maintenir une constance.
  • Parlez-lui en vous abaissant à son niveau et en le regardant dans les yeux pour qu'il se sente interpellé.
  • Soyez clairs et précis, une consigne à la fois. Car leur cerveau est encore trop petit pour assimiler plusieurs consignes à la fois.
  • Laissez-le développer son autonomie
  • Offrez-lui des choix. Est-ce que tu mets le chandail rouge ou le bleu? L’enfant se sentira considérer car vous lui offrez un choix, il développe ainsi son autonomie et limitera le nombre d’interventions.
  • Laissez-le explorer et observer. Sécurisez évidemment votre maison en conséquence.
  • Intervenez toujours en lien avec l’acte. S’il renverse son verre de jus, demandez-lui de l’essuyer. Il est important de toujours intervenir conséquemment avec la situation. Donc, la conséquence suit le geste posé.

Lorsqu’il se calme, prenez-le dans vos bras et expliquez-lui votre intervention. Maman ne veut pas car je ne veux pas que tu te blesse, il y a de la vitre dans l’armoire....

Quand les crises subviennent, ne vous fâchez pas. N’oubliez pas que vous êtes sont modèle, il prendra exemple sur vous. Assumer vos frustrations, allez prendre de l’air si la tension est lourde.
Dites-vous que les crises sont le seul moyen que votre enfant dispose pour s’exprimer.
Ce n’est pas une guerre de pouvoir. Rassurez-vous en vous disant que plus le langage fera son apparition, moins les crises seront fréquentes.

Les frustrations font partie de l’apprentissage au quotidien. C’est décourageant parfois, mais dites-vous que c’est mieux qu’il apprenne à les gérer petit que rendu à l’adolescence.
Alors, bon courage!!!

mercredi 4 mai 2011

Arrivée d’un 2e enfant

Plusieurs enfants ne réagissent pas tout de suite à l'arrivée d'un nouveau-né. Mais lorsqu’ils voient que cette petite chose est pour rester, c’est à ce moment que ça se complique. Il faut leur donner le temps de comprendre que vous l’aimez autant qu’avant et que les choses ne sont pas si différentes.

Petits-trucs pour vous faciliter la tâche:
Vous pouvez l’inclure dans les soins de bébé, demandez lui de vous aider à changer la couche, à lui donner son bain… Il se sentira important. Renforcez-le en lui exprimant de la gratitude pour l’aide qu’il vous apporte. Vous pouvez aussi demander à votre famille et vos amis proches de prendre le temps d’accueillir l’aîné avant de se lancer sur le nouveau-né. Ce que plusieurs personnes sont portés à faire. Pour finir, il faut éviter le plus possible de changer sa routine car c’est sa sécurité. Si avant la naissance du dernier, vous aviez l'habitude de lui racontez une histoire avant le dodo. Il faut continuer de le faire. Passez du temps de qualité seul avec lui. Ne vous en faites pas, tous les enfants finissent par accepter, il faut simplement leur donner du temps.